Rien ne va plus du côté d’Akanda FC. Les joueurs du club de National Foot 2 réclament aujourd’hui six mois de salaires impayés, une situation intenable qui soulève de nombreuses interrogations sur la gestion interne du club et l’usage des subventions étatiques.
Comment vivre sans revenus pendant six mois ?
C’est la question que tout le monde se pose. Comment ces joueurs, qui continuent malgré tout d’honorer leur engagement sur le terrain, peuvent-ils faire face aux charges de la vie quotidienne : loyers, factures, alimentation ? Leur détresse est palpable et met en lumière les dérives d’une certaine gestion du football local.
Où sont passées les subventions ?
Alors que l’État gabonais alloue chaque année des fonds pour soutenir les clubs, il est légitime de se demander où est passé cet argent destiné à assurer le bon fonctionnement d’Akanda FC. Le club, quant à lui, semble démuni et incapable de répondre aux besoins de ses salariés, soulevant ainsi une autre question essentielle : pourquoi ouvrir et maintenir un club si l’on n’a pas les moyens financiers de le faire vivre ?
Des conséquences sportives immédiates
La crise financière a déjà eu des répercussions sur le terrain. Le week-end dernier, Akanda FC avait abandonné un match à la mi-temps, faute de moyens et de motivation. Hier encore, le club a perdu par forfait, un nouvel épisode dramatique qui précipite son probable basculement en troisième division.
Solidarité avec les joueurs
Face à cette situation désolante, un élan de soutien s’organise autour des joueurs. Beaucoup saluent leur courage et leur détermination malgré les difficultés. Leur combat met en lumière un malaise profond dans la gouvernance de certains clubs et appelle à une véritable réflexion sur la professionnalisation du football gabonais.
Akanda FC est désormais à un tournant décisif de son histoire. Reste à savoir s’il saura se relever ou s’il s’apprête à sombrer définitivement.
